Masques africains par Sylvaine Olive Lire, décembre 1997 / janvier 1998
"Rimbaud savait-il en décrétant «Je est un autre» qu'il plaçait son œuvre sous le signe de l'Afrique la plus sacrée? «Je ne suis pas moi-même», disent en effet les porteurs de masque pour expliquer l'état de transe qui accompagne leurs danses rituelles. Le masque, cet autre visage, c'est le visage de l'au-delà, des puissances invoquées, craintes et apprivoisées. Ainsi, au cours des cérémonies funéraires chez les Sénoufo, les masques anthropomorphes sont-ils censés chasser de sa maison l'esprit du défunt. Pour toutes les tribus présentées dans ce remarquable ouvrage, du Sénégal au Mozambique, le masque est intimement lié au rite, au mythe. "
jeudi, décembre 20, 2007
Poème : Désir d'Afrique
Désir d'Afrique
De l'autre côté des nuages
Était un nouveau paysage
Sur l'asphalte, là, un virage
Inattendu puis un village
Rivé au-dessus d'une plage
Désir d'Afrique DESIR, magique
Délire d'Afrique AFRIQUE, partir
Désir d'Afrique
Finir en souvenirs
Danses et tam-tam pour tout âge
Accompagnent divers messages
Fêtes et vivres en partage
Rites, chants, les masques d'usage
Invitent l'homme de passage
Qui se glisse dans leur sillage
Unis au charme des adages
Désir d'Afrique DESIR,
magiqueDésir d'Afrique AFRIQUE, partir
Délire d'Afrique
Plaisir des souvenirs élire d'Afrique
Attire les coeurs en rodage
Désir d'Afrique
Extase d'un voyage d'images
De l'autre côté des nuages
Était un nouveau paysage
Sur l'asphalte, là, un virage
Inattendu puis un village
Rivé au-dessus d'une plage
Désir d'Afrique DESIR, magique
Délire d'Afrique AFRIQUE, partir
Désir d'Afrique
Finir en souvenirs
Danses et tam-tam pour tout âge
Accompagnent divers messages
Fêtes et vivres en partage
Rites, chants, les masques d'usage
Invitent l'homme de passage
Qui se glisse dans leur sillage
Unis au charme des adages
Désir d'Afrique DESIR,
magiqueDésir d'Afrique AFRIQUE, partir
Délire d'Afrique
Plaisir des souvenirs élire d'Afrique
Attire les coeurs en rodage
Désir d'Afrique
Extase d'un voyage d'images
mercredi, décembre 19, 2007
Poésie d' Afrique Léopold Sédar Senghor
Femme nue, femme noire
Vétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux
Et voilà qu'au coeur de l'Eté et de Midi,
Je te découvre,
Terre promise, du haut d'un haut col calciné
Et ta beauté me foudroie en plein coeur, comme l'éclair d'un aigle
Femme nue, femme obscure
Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d'Est
Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur
Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée
Femme noire, femme obscure
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du MaliGazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau.
Délices des jeux de l'Esprit, les reflets de l'or ronge ta peau qui se moire
A l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.
Femme nue, femme noire
Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l'Eternel
Avant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.
Extrait de " Oeuvres Poétiques"Le Seuil
Vétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux
Et voilà qu'au coeur de l'Eté et de Midi,
Je te découvre,
Terre promise, du haut d'un haut col calciné
Et ta beauté me foudroie en plein coeur, comme l'éclair d'un aigle
Femme nue, femme obscure
Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d'Est
Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur
Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée
Femme noire, femme obscure
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du MaliGazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau.
Délices des jeux de l'Esprit, les reflets de l'or ronge ta peau qui se moire
A l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.
Femme nue, femme noire
Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l'Eternel
Avant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.
Extrait de " Oeuvres Poétiques"Le Seuil
mardi, décembre 18, 2007
proverbe Bambara
Le monde est un pot à eau, quand on a bu, on le passe à autrui pour qu'il boive aussi.
lundi, décembre 17, 2007
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